En juin, la ville publiait une pleine page du Petit-Robinson consacrée au budget 2014 et exhibait fièrement ses 4,3 M€ d’excédent de fonctionnement. La ville venait de conclure un nouveau contrat pour les cantines destiné à en faire baisser le coût. Le Budget Primitif 2014 affichait des recettes de fonctionnement en hausse de 1,5 M€, malgré la baisse de la dotation de l’État et grâce aux bonnes rentrées fiscales. Si le conseil municipal avait débattu de l’augmentation des tarifs de la Maison de la Musique et de la Danse et de l’heure du mercredi matin, rien ne laissait présager une telle hausse de la majeure partie des tarifs. Ces décisions ont donc été prises cet été, sans concertation, sans débat, sans avertissement.
Les recettes de la ville ne baissent pas, elles évoluent et augmentent même entre 2013 et 2014, notamment grâce aux impôts payés par les Robinsonnais. C’est donc au moment où les recettes n’ont donc jamais été aussi élevées que la ville impose un régime draconien aux familles robinsonnaises.

La vérité est que la majorité municipale fait ses choix budgétaires - c’est son travail - mais elle en rend responsable tantôt les rythmes scolaires, tantôt la Région, tantôt le Gouvernement … bref, toujours les autres.
Lors du dernier conseil municipal, la majorité a voté une augmentation de nos emprunts de 3 M€ portant ainsi le recours à l’emprunt à 13 M€ rien que pour cette année. Le remboursement de la dette ou les intérêts de la dette ? ampute le budget de fonctionnement de plus de 6 M€. La renégociation du Partenariat Public Privé pour la voirie de l’an dernier conduit la ville à payer plus de 3,5 M€ de loyer. À chaque grand projet, la prévision de dépenses n’est pas respectée de plusieurs millions d’euros ; la ville accepte et considère comme cela normal !
La ville est certainement plus riche qu’elle ne l’a jamais été mais est-ce le cas de tous les Robinsonnais ?