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vendredi 24 octobre 2014
La réhabilitation du secteur François-Peatrik
Écho du dernier conseil municipal

Sur la superficie actuelle, il est question de refaire l’école avec plus de classes, d’y transférer la maison des Associations et d’un projet immobilier de 4000 m2 ! Comment fait-on ? Mystère.

La petite rue piétonière devant l’école qui n’était ouverte aux voitures que le jour des élections sera-t-elle transformée en desserte du nouveau projet immobilier ?

Si souvent promise, si souvent repoussée, la réhabilitation de l’école François-Peatrik a franchi un cap lors du dernier conseil municipal avec la présentation du programme (cahier des charges) préparant le concours d’architecture.

La délibération présentée ne pouvait pas être plus claire : « Ces locaux sont aujourd’hui vétustes, pour partie inadaptés et doivent être modifiés. » et en lisant le diagnostic des bâtiments, il est étonnant que cette réhabilitation n’ait pas été lancée plus tôt. Au passage, l’école accueillera plus de classes pour accueillir les enfants des quartiers densifiés récemment et la Maison des Associations trouvera, au sein du projet, un espace moins excentré que l’espace Galilée.

A vrai dire, si le cahier des charges s’était arrêté là, nous l’aurions accepté sans réserve mais…

Que pouvions-nous attendre d’une majorité qui réduit systématiquement depuis 25 ans la surface des équipements publics et en particulier des écoles ? Des logements bien sûr ! Sur les 10 000m² de constructions prévues, une nouvelle résidence de 4 000 m² est prévue.

Pour ne rien arranger, le cahier des charges n’impose pas grand chose à ces logements : avoir 60% de grands logements, s’implanter en front bâti sur la rue François Peatrik… à part cela rien.

Quelle sera la surface de la parcelle vendue avec ces logements : 2000 m² ? 3000 m² ? Le programme n’en dit rien pas plus que sur le volume de cette nouvelle résidence. Ce programme réduit l’école au profit d’une opération immobilière sans même préciser le volume des constructions et sans préciser la superficie de l’école qui sera grignotée et il faudrait l’approuver ?

Comment les architectes vont-ils travailler ? Comment le jury fixera-t-il les priorités entre l’école et les logements lors du choix du projet ? A quel moment le promoteur va-t-il intervenir et comment sera-t-il choisi ? Quelles seront les marges entre le projet retenu et les enjeux financiers ou commerciaux du promoteur ? Quel sera l’impact de cette nouvelle opération sur les riverains ? Sur le stationnement ? Sur la circulation notamment le matin entre les véhicules des nouveaux riverains et la dépose des enfants à l’école ou aux activités périscolaires ?

Au delà du refus de principe de voir, à nouveau, une école sacrifiée sur l’autel de la promotion immobilière au Plessis-Robinson, nous avons cherché à poser ces questions et à anticiper les multiples risques d’une procédure aussi floue qui ne peut que retarder une réhabilitation par ailleurs nécessaire.

Le maire a refusé de répondre à nos questions en admettant son incapacité à y répondre. Selon lui, la seule question à se poser est : "Voulez vous une jolie école rénovée ?".

Effectivement, il préférerait sans doute qu’on ne s’occupe que de cela et qu’on le laisse s’occuper du reste.

Les élus de l’opposition :

Jean-François PAPOT, Béatrice MAUBRAS, Christophe LEROY, Catherine FAGUETTE DIDI

Tribune de l’opposition dans le Petit-Robinson de novembre 2014


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École François PEATRIK
École François PEATRIK


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