
Au conseil municipal du 9 avril, le maire et sa majorité ont voté une augmentation des taux des impôts locaux de 7,44 %. Ils espèrent ainsi pouvoir poursuivre leur projet NOVEOS et payer les dettes de la ville dont le maire a enfin reconnu qu’elles représentaient plus de 72 M€ !
Contrairement à ce que prétend le maire, cette augmentation des taux n’est pas "mécanique". C’est un choix politique et les objectifs véritables de ces augmentations d’impôts, comme celles des tarifs pendant l’été sont de couvrir la dette et de poursuivre le programme NOVEOS !
Comme nous le disons depuis des années, la dette du Plessis-Robinson est plus qu’inquiétante et elle atteint 73 M€ soit 4 fois plus qu’en 2008 (17 M€). C’est pourquoi, nous avions proposé en 2014 des solutions pour assainir les finances de la ville et baisser de 7% la taxe d’habitation !
Après l’augmentation des tarifs communaux de septembre 2014, le maire a décidé pour redresser cette situation inquiétante et poursuivre sa spéculation sur NOVEOS , de rendre les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) payants et d’augmenter les impôts locaux alors même que les Robinsonnais sont déjà 2e au classement des impôts locaux du 92 ! Le taux de la taxe d’habitation passe ainsi de 13,79 % à 14,81 % alors que le taux de la taxe foncière passe de 20,04 % à 21,53 %.
Pendant ce temps là, les réhabilitations des écoles Joliot-Curie et François Peatrik sont encore repoussées, les classes de découverte ne sont plus subventionnées, beaucoup d’associations (comme la Lyre, l’entente Plessis-Meudon...) ou le CCAS voient leur subvention baisser, la participation des familles aux tarifs des activités municipales augmentent...
Face à cette dette, le maire cherche, comme souvent, à désigner un coupable ailleurs (l’État, le Grand Paris…) pour justifier cette hausse sans précédent et ne pas avoir à remettre en question sa politique de spéculation urbaine et sa gestion.
La baisse des dotations de l’état est cette année de 0,9 M€, c’est à dire un montant trois fois moins élevé que l’augmentation des recettes fiscales votée (2,3 M€) ! En rendant les TAP (Temps d’Activités Périscolaires) payants, le reste à charge annuel de la réforme des rythmes scolaires (investissements compris) pour la commune représente moins de 0,2 M€ (compte tenu des aides de la CAF et de l’Etat).
NON, M. PEMEZEC n’est pas une victime de l’État mais bien comptable de la situation de la commune et responsable de cette nouvelle attaque au portefeuille des Robinsonnais !