
Le conseil municipal du Plessis-Robinson délibérait le 20 juin 2018 sur le compte administratif 2017 et, fidèle à son habitude, la majorité municipale s’en félicitait alors même qu’un examen des éléments présentés montre un résultat de clôture très déficitaire (-13,7 M€) et que le bilan ne s’équilibre que par un accroissement de 29 M€ du stock de dette de notre commune.
Le conseil municipal du 2 mars 2017 était l’occasion de débattre « des orientations budgétaires » du Plessis-Robinson : désendettement en trompe-l’œil, stratégie du monopoly dangereuse et inefficiente, des efforts demandés au seul personnel communal... et au fond un débat d’orientations budgétaires où les seules orientations concrètes sont issues de l’opposition !
C’est à juste titre qu’on reproche au pôle culturel d’être pharaonique. La commune aurait pu le construire en dépensant beaucoup moins. En comparant le pôle culturel avec des réalisations équivalentes dans d’autres communes, nous en arrivons à la conclusion qu’une économie de 20 M€ (40 % du total) était possible. Pour situer l’importance de cette économie, il faut savoir que 20 M€ représentent le coût d’une école de 20 classes et d’une crèche de 66 berceaux.
D’après le JDN, Le Plessis-Robinson est la 8e ville (de plus de 20 000 habitants) la plus endettée de France, avec 2 914 € de dette par habitant. Elle a aussi la plus grosse augmentation de la dette totale depuis 2000 : une hausse de 547 % pour atteindre 84 M€ en 2015 !
Depuis le début de son mandat, la majorité municipale multiplie les attaques contre le pouvoir d’achat des Robinsonnais. Alors que le Président de la République vient d’annoncer un effort moins grand demandé aux collectivités, le maire décide d’augmenter une nouvelle fois les tarifs... à commencer par ceux proposés aux sportifs.
Alors que les orientations de la majorité étaient bien peu précises lors du Débat d’Orientations Budgétaires du 17 mars, la commune lance en toute discrétion et sans aucune discussion au conseil municipal, un appel d’offre pour la mise en place de stationnement payant au Plessis-Robinson.
La commune a de gros problèmes financiers. Le maire a trouvé la parade ! Il a créé un blog consacré aux finances de la ville. Cependant, ce blog ne cite ni les budgets de la ville, ni le montant de la dette, ni les coûts, ni même les gains attendus des propositions que les habitants sont censés plébisciter.
Quelle parodie !
D’après le JDN, Le Plessis-Robinson est la 11e ville (de plus de 20 000 habitants) la plus endettée de France, avec 2 751€ de dette par habitant. Elle a aussi la plus grosse augmentation de l’encours total de la dette depuis 2000. Une hausse de 514,3% jusqu’à 79 M€ !
La dette du Plessis-Robinson au 31 décembre 2014 atteint 79 millions d’euros, soit une augmentation de 19 M€ en un an.